En tant qu'acteur du marché, avec la crise économique qui dure depuis plusieurs années, y a-t-il une évolution de la consommation ?
On est plutôt dans une situation stable au niveau du motonautisme, en légère régression au niveau voilier. Au niveau des immatriculations on n'est pas en progression, on est stable, ça se porte mieux.
Vous n'avez pas remarqué de changements dans la manière d'acheter des clients ?
Les bateaux qui sont présentés sont des petits et moyens bateaux et se vendent, mais aussi quelques grandes unités se vendent. L'année dernière, il y avait des gros bateaux qui se sont vendus. On a aussi le marché du multicoque qui progresse. Ça dépend des clients, vous avez des gens qui viennent sur le GP pour changer de bateau et qui passe d'une unité de 8 m à 6,50 m ou l'inverse… Ou alors des gens qui veulent faire de la grande navigation et achètent un bateau de voyage.
La population des plaisanciers est plutôt vieillissante, que proposez-vous pour attirer les plus jeunes ?
La Plage avec toute la jeunesse sur toutes les manifestations et tous ces nouveaux sports de glisse. Vous avez le motonautisme sur les petites embarcations, les semi-rigides qui amènent les primoaccédants qui sont en général des personnes jeunes et qui veulent faire du ski nautique, etc. On est plutôt dans un renouvellement de la clientèle vers le jeunes.
Et c'est d'ailleurs pour ça que vous avez tous ces thèmes sur le Grand Pavois. En plus du salon, on a un certain nombre d'activités et d'animations pendant toute la durée du salon.